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Fernando Pessoa à vingt-six ans.
Données clés
Nom de naissance
Fernando António Nogueira Pessoa
Bernardo Soares, Alberto Caeiro, Ricardo Reis, Alvaro de Campos
(à 47 ans)
Activité principale
Langue d’écriture
Fernando António Nogueira Pessoa est un écrivain, ,
trilingue (, dans une faible mesure , et principalement ). Né le
à , ville où il meurt des suites de son
le , il a vécu une partie de son enfance en .
Théoricien de la littérature engagé dans une époque troublée par la
et les dictatures, inventeur inspiré par
du , ses vers
et sa prose poétique ont été les principaux agents du surgissement du
<<&#160;... est-ce que je sais que je vis, ou bien seulement que je le sais&#160;?&#160;>>
—&#160;Poèmes inconnus d'.
Pessoa fl?neur, poète de l'errance, auteur d'une fl?nerie, Lisbon revisited, et d'un guide touristique posthume anglais.
Fernando Pessoa invitant à rejoindre sa table au café
Maria Magdalena Pinheiro Nogueira, sa mère.
Fernando Pessoa est porté le 21 juillet
sur les fonts baptismaux par le général Chaby sous le patronage de son prétendu a?eul
dont la fête co?ncide avec le jour de sa naissance.
Maison natale, aujourd'hui musée.
Le petit Fernand en 1894 portant le deuil de son père et de son frère.
L'enfant, qui a grandi en face de l', 4 place Saint-Charles dans le quartier du , perd à l'?ge de cinq ans son père, emporté le 13 juillet
dans sa quarante quatrième année par la . Ce père, &#160;, fils d'un général qui s'était illustré durant la , travaillait comme
du secrétariat à la Justice et publiait régulièrement des critiques musicales dans le
(il a en outre publié une brochure sur le ). Le 2 janvier , c'est au tour de son frère né en juillet , Jorge, de mourir. Le gar?on, alors que la famille a d? en novembre emménager avec une grand-mère maternelle dans une maison plus modeste 104 rue Saint Marcel, s'invente un , le &#160;, et dédie un premier poème annonciateur de prédilections futures .
Sa mère, &#160;, ?lienne de , femme de culture quadrilingue et versificatrice à ses heures, de qui le père, directeur général du ministère de la Reine, fréquentait entre autres personnalités le poète &#160;, avait appris l'anglais auprès du précepteur des . Elle s'était remariée, par procuration, en décembre
du Portugal à , le commandant Jo?o Miguel Rosa, qui lui avait été présenté à
quatorze mois plus t?t, avant la nomination de celui-ci. Elle embarqua avec son fils le 7 janvier
pour rejoindre son nouvel époux au , colonie autonome d', où l'éducation de l'enfant se poursuivit en anglais. Celui-ci franchit en deux années les quatre de l'enseignement primaire dispensé par les
irlandaises et fran?aises de l'école
Saint-Joseph.
Beau-père et mère.
?tudiant anglais prometteur.
Introverti et modeste dans ses échanges, Fernando Pessoa se montre un frère amuseur en organisant des jeux de r?les ou en faisant le clown devant la galerie, attitude ambivalente qu'il conservera toute sa vie.
Devenu le crac solitaire et inapte au sport du &#160; (il est premier en fran?ais en ), il est admis en juin
au &#160;. C'est l'année où meurt sa seconde demi-soeur, Madalena Henriqueta, ?gée de deux ans, et où il s'invente le personnage d' dans lequel il se glisse pour écrire des poèmes, en anglais, langue qui restera, sans exclusivité, celle de son écriture jusqu'en . Il y en aura cent dix-sept, le dernier datant de . Ses tentatives d'écrire des nouvelles, parfois sous le pseudonyme de David Merrick ou de Horace James Faber, sont des échecs.
Cependant, à la rentrée scolaire, il est avec sa famille sur le paquebot qui conduit via
le corps de sa soeur jusqu'à une sépulture . En mai , le voyage familial se prolonge aux
où habite la famille maternelle. Sa belle-famille, rentrant sans lui, le laisse visiter de son c?té sa famille paternelle à
en . C'est seul qu'il regagne
en septembre. Préparant seul son entrée à l'université, il suit parallèlement des
au Lycée de Commerce de Durban. En novembre , il est lauréat d'anglais, sur huit cent quatre-vingt-dix-neuf candidats, à l'examen d'admission à l'.
C'est toutefois de nouveau au lycée de Durban qu'il suit l'équivalent d'une . ?bloui par , il compose alors, en anglais, Le Marin, première et seule pièce achevée des cinq oeuvres dramatiques qu'il produira. Il est publié pour la première fois en juillet
par &#160; pour un poème signé Charles Robert Anon, comme anonyme. Le journal du lycée de décembre
révèle par un article intitulé
ses talents de . Il achève ses études <> en décembre
en obtenant précocement le dipl?me <>.
La dictature ne favorise pas la jeunesse. Les plus riches s'exilent à . Fernando Pessoa rêve alors de s'éditer lui-même. C'est un échec.
En , à l'?ge de dix-sept ans, il part pour
vivre auprès de sa grand-mère paternelle atteinte de
à éclipses, Dionísia Perestrelo de Seabra, laissant sa mère à , ce dans le but de devenir diplomate. Une santé fragile qu'il tente de maintenir par
lui fait perdre une année universitaire et en octobre de l'année suivante, il s'inscrit au Cours Supérieur de Lettres, qui n'était pas encore , mais son cursus est compromis par sa participation aux grèves estudiantines suscitées par le coup d'?tat du dictateur .
Fernando Pessoa à vingt ans en 1908. Devenu indépendant, tout en poursuivant en autodidacte des études littéraires et philosophiques, il entre alors dans la vie active et simultanément en écriture.
? la mort de sa grand-mère en ao?t , il se fait engager par l'agence américaine d'information commerciale &#160;. En septembre, il utilise la part d'héritage que sa grand-mère lui a laissé, pour ouvrir, 38 rue de la Conception de Gloire, un atelier de
et d'édition intitulé Ibis et écrit sa première nouvelle aboutie, A Very Original Dinner, récit d' et de . En quelques mois, l'affaire tourne au désastre financier et en
il se fait embaucher au journal
Il trouve également à travailler comme rédacteur de courrier commercial et
indépendant pour différents
du . C'est en tant que traducteur commercial qu'il tirera jusqu’à la fin de sa vie son revenu de subsistance, revenu précaire qui l'aura fait passer par vingt maisons différentes, parfois deux ou trois simultanément.
C'est encore en
qu'il inaugure une recherche intérieure, <<&#160;une longue marche vers soi, vers la connaissance&#160;>> d'un soi qui se révèle multiple, sous la forme d'un journal intime transcrivant dans ce qui devait devenir un drame en cinq actes, Tragédie subjective, le monologue de , monologue qui ne s’arrêtera qu'avec la mort de l'écrivain et dont seuls des fragments ont été publiés. Cette quête intérieure répond à une errance physique, de chambre louée en chambre louée, de quartier en quartier, qui ne cessera qu'en
et se ponctue de crises ,.
Conscient de son état, il lit en
, qui décrit le fou comme un
enfermé dans une subjectivité , lecture qui le persuade que son génie à objectiver la perception du monde l'écarte, de la folie. Aussi, en , commence-t-il la rédaction, en anglais, de poèmes . Dépassant l'interprétation
de , le poète tend à travers celles-ci à restituer une perception non teintée de subjectivité d'un
présent. Il réalise ainsi le projet
délivrée du moi de l'artiste. Il est conforté dans le sens
d'un tel dépassement par les expériences de
décrites par , écrivain qu'il a beaucoup lu depuis son arrivée à
et qu'il traduira à l'instar d'un
qu'il a également étudié de fa?on approfondie. Après le refus de &#160; de l'éditer, le 6 juin , l'expérience sensationniste s'achèvera là sous cette forme, laissant place entièrement au projet , avant d'être repris comme testament de l'artiste. Les cinquante-deux poèmes composant The Mad Fiddler ne seront publiés qu'après , quatre autres volumes et une tragédie en anglais, que l'auteur jugeait imparfaits, restant inédits.
Fernando Pessoa en 1914.
En , il publie sa première
suivies de deux autres dans la revue &#160; &#160;, organe de la &#160;. Introduit par le frère de son beau-père, le général retraité Henrique Rosa, il entre dans le &#160;, cercle littéraire qui se forme autour de celui-ci et qui se réunit au moderne café . Il propose régulièrement de publier leurs créations à Alvaro Pinto, rédacteur de L'Aigle dans laquelle il prophétise la venue d'un <<&#160;super &#160;>>. ? la fin de l'année, il trouve un hébergement, qu'il conservera jusqu'à la , chez sa
et tante maternelle, Ana Luísa Pinheiro Nogueira dite Anica, 18 place des Carmes.
C'est alors, en , qu'il verse dans l' et qu'il entame en la <>
de , la rédaction décousue du
qui s'étalera également jusqu'à la mort de l'écrivain. La même revue, L'Aigle, innove en en publiant un extrait, Dans la forêt du songe, premier poème en prose portugaise, et entérine la mutation, fortement encouragée par l'amitié du poète, dramaturge et nouvelliste , du
en poète. Cependant une divergence grandit entre les écrivains avides d'ouverture que soutient Fernando Pessoa et la ligne nostalgiste de L'Aigle. En deux jours, du 11 au 12 octobre, Fernando Pessoa reprend le manuscrit de sa pièce Le Marin qu'il destinait au public anglais dans le but de surpasser en raffinements le
, ce à quoi il parvient excessivement.
En février , Renascen?a (<>) publie dans ce qui fut l'unique numéro de la revue ses poèmes
et O cloche de mon village qui rallient la jeune garde littéraire à la bannière d'une forme de post- initié par &#160;, le &#160; ou succédentisme. Dès lors, il se sentira, comme maints de ses prédécesseurs portugais, investi d'une mission de promouvoir une sorte de révolution culturelle pour sauver la nation de la stagnation. En l'occurrence, il se fait une religion de l' ou <<&#160; à deux dimensions&#160;>>, application à la littérature du
qu'avaient expérimentée
et . Le 8 mars , lui apparait au cours d'une
de , qui, pendant plusieurs jours, lui dicte en portugais les trente neuf poèmes en
du Gardeur de troupeau. Suivront les deux disciples de cette
du Poète, le
Rois, figure intellectuelle auteur des Odes, et le
des Champs, écrivain du coeur qui lui rédigera <<&#160;sans pause ni rature&#160;>> les quelque mille
de l'Ode maritime.
Le n° du 28 juin 1915 dont la rédaction était dirigée par Pessoa &
sera le dernier de la revue.
L'effervescence du moment est amplifiée par le retour consécutif à l'entrée en
d'une jeunesse exilée, durant le régime de , à
où elle a vécu les expériences d'un
Le 28 mars , avec son alter ego
et l'argent du père de celui-ci, ainsi que d'autres artistes engagés contre les mouvements réactionnaires opposés ou favorables à la , Fernando Pessoa lance une revue, &#160;, référence à l',. Plus qu'une
et plus qu'un objet d'art, Orpheu se veut un
et même l'art en acte. , , détournement de la ponctuation, éclectisme de l'orthographe et des styles, , , , ruptures et
du discours,
à satiété, ,
et allusions , outrances déclenchent le fracas dans toute la presse
et jusqu'en province. L'avant-gardisme provocateur et suicidaire de la revue, la dénonciation d'une sexualité bourgeoise et hypocrite,, le défi lancé à une littérature compassée et , le mépris affiché pour une
étouffante choquent tant celle-ci que le public et révèlent au sein de la rédaction des clivages politiques envenimés par une diatribe de Fernando Pessoa contre le chef du , . C'est à cette occasion qu'il <> le ma?tre
. Malgré les maquettes qu'il s'obstinera à concevoir, la revue ne survit pas à l'opposition du pseudo éditeur, &#160; et au suicide , de . Elle ne comptera que deux numéros (premier et deuxième trimestre ;; le troisième numéro imprimé ne fut pas diffusé).
élaboré par Pessoa. Après le deuil de , traduction des ouvrages de
et séances de
lui ont été un secours au point d'envisager la carrière d'.
En septembre , en pleine , , inspiré par le
italien , appelle, par un
aux générations futuristes portugaises du
publié dans le premier et dernier numéro de la revue &#160;, au renvoi de tous les <> européens et à l'avènement d'une civilisation technicienne de . Quelques mois après, en , parce qu'ils contiennent des insultes tant contre les
que contre le
qui attisent les divisions entre germanophiles et républicains, la police de , dans les suites de l'arrestation d' et du coup d'état du 5 décembre
que pourtant Fernando Pessoa approuve, saisit les exemplaires restants et poursuit les auteurs au prétexte qu'un des dix poèmes d' y figurant, Apologie du triangle féminin, est . Inversement, Antinoüs, poésie où passion charnelle et spiritualité s'entremêlent, et 35 sonnets, plus
lui-même et tout emprunts de métaphysique, valent à Fernando Pessoa une critique élogieuse venue de .
En , il s'installe à &#160;, un quartier de , au 16 rue Coelho da Rocha, avec sa mère invalide devenue une seconde fois veuve et bient?t reléguée dans un hospice de Buraca, campagne du nord-ouest de . Il déserte désormais le café
pour l'antique café , . Une correspondance amoureuse et une relation intense avec une secrétaire de dix-neuf ans très entreprenante rencontrée en janvier chez un de ses employeurs, Ofélia Queiroz, co?ncide avec un état qui lui fait envisager son propre internement et se solde en octobre par la rupture.
La prestigieuse revue londonienne
avait publié le 30 janvier de cette année ,, un des cinquante-deux poèmes de The Mad Fiddler qui avait été refusé en , classant ainsi son auteur au
anglais. L'année suivante, il fonde avec deux amis la librairie
qui opère également comme maison d’édition. Celle-ci publie English Poems en trois séries. ? partir de , il donne de nombreux textes à la revue littéraire dont , br?lot à l'humour provocateur fustigeant tant l'ordre bourgeois que l'intellectualisme des révolutionnaires,. Destinée à une traduction anglaise, ce fut la seule oeuvre que l'auteur considéra comme achevée quoique la na?veté de sa construction la fit dédaigner des spécialistes. En octobre , il fonde avec
la revue de poésie
dans laquelle il continue de publier mais en portugais.
Fernando Pessoa à quarante ans, martyr de la génération montante des&#160;.
Le 17 mars , il perd sa mère, dont il ne désespérera jamais retrouver par delà la mort l'affection éteinte par la maladie, renonce à poursuivre sa revue , et c'est sa première demi-soeur Henriqueta et son beau-frère, le colonel Caetano Dias, qui viennent habiter avec lui. En , alors qu'il envisage à son tour le suicide, un de ses demi-frères le fait venir à ses c?tés à la direction de la Revue de Commerce et de Comptabilité.
? partir de , il est, avec maints de ses jeunes admirateurs, un des collaborateurs de la nouvelle revue &#160;, laquelle revendique la ligne
de l'éphémère revue Orpheu. En , il publie dans la brochure gouvernementale L'interrègne une Justification de la dictature militaire au Portugal, appelant à la remise en ordre du pays et soutenant la répression militaire de février , position qu'il regrettera et reniera après l'instauration de la .
écrit son désenchantement ironique dans
et lui-même entame à partir de son poème Mer portugaise publié en
la rédaction de ce qui deviendra .
Fidèle à l'
que lui avait fait partager
de trouver la poésie dans la , il forge cette même année le slogan pour
nouvellement implanté au . Il concevra aussi la publicité d'une laque pour carrosseries d'automobiles.
En septembre , il renoue avec Ofélia, seule histoire d’amour qui lui soit connue, mais leur liaison ne conna?tra pas de suite après . En septembre , il rencontre, en tant que disciple
dite de l',, le
, qu'il avait impressionné au cours de leur correspondance par son érudition , alors que celui-ci est de passage en compagnie d'une <> de dix-neuf ans, . La farce du faux suicide de son h?te à la &#160; à , rivage prédestiné à l'ouest de , est tout à fait dans l'esprit mystificateur du poète et devait servir, en alertant toutes les polices d', au lancement d'une série de
qui restera à l'état d'ébauche, les enquêtes du Docteur Parcequime, déchiffreur, qui se seraient voulues une méthode d'investigation de la criminalité de l'homme. Fernando Pessoa fait l'objet d'un article paru à .
En , il écrit ,,
en trois quatrains. Il observe la mode du <> auquel il reproche de rabaisser l'homme au sexe tout en prétendant dépasser la
et con?oit une
en forme d'étude , Marcos Alves. Sa candidature au poste de bibliothécaire du musée de
est rejetée en . En , paraissent les premières traductions de ses textes. Dans un poème, il
son sentiment d'une vie double, l'une rêvée et vraie, l'autre vécue et fausse.
En , il publie son premier recueil en portugais, . Ces quarante cinq poèmes
composent en trois parties une sorte d’épopée
prophétise une humanité nouvelle et l'avénement du <<&#160;Cinquième Empire de paix universelle&#160;>>. Présentés par ses soins au jury du &#160; fondé l'année précédente par l'ex éditeur de la revue Orpheu, &#160; devenu chef de la propagande de l', ils lui valent de remporter le second prix, sa création étant jugée trop éparse pour un premier prix.
Fernando Pessoa vieilli prématurément peu avant son décès à l'?ge de 47 ans.
? la suite d'un projet de loi d'interdire les , il publie dans la presse une apologie de la
et des pamphlets contre . L’année suivante, il refuse d’assister à la cérémonie de remise de son prix présidée par celui-ci. En octobre, en guise de protestation contre la censure, il décide de cesser de publier au .
Il est enterré un mois et demi plus tard, le 2 décembre , pauvre et méconnu du grand public, estimé d'un petit cercle d'amis. Le 29 novembre, veille de son décès et jour de son admission à l’h?pital Saint-Louis des Fran?ais pour une
décompensée, il écrivait son dernier mot, I know not what tomorrow will bring,
Ses oeuvres complètes seront éditées de
à . Des recherches plus complexes ont permis de faire resurgir son thé?tre en
et des inédits en
et . L'inventaire dressé par la
à la suite de son achat, à l'hiver -, des manuscrits aux héritiers a permis de composer un certain nombre de publications dont
et Faust en . Les articles publiés de son vivant ainsi que les manuscrits inédits font l'objet de reconstitutions qui paraissent sous formes d'essais ou de recueils.
Fernando Pessoa. Hétéronymes.
Pessoa a créé une oeuvre poétique multiple et complexe sous différents
en sus de son propre nom&#160;:
, qui incarne la nature et la sagesse pa?
, l'épicurisme à la manière d'H
, le <> et la dé
, modeste employé de bureau à la vie insignifiante s'il n'était l'auteur du ,
(soixante-douze en incluant les simples ).
Bernardo Soares est considéré par lui comme son semi-hétéronyme, plus proche de l'auteur orthonyme. Il signe aussi quelques textes en prose sous son propre nom, comme Le Banquier anarchiste. L'hétéronymie deviendra sa fa?on d'être. De multiples autres hétéronymes auront des fonctions diverses, de l'astrologie à l'auteur de rébus.
Il reste que les grands hétéronymes littéraires auront une telle force, seront à l'origine d'une création littéraire si unique que l'auteur leur trouvera même à chacun une biographie justifiant leurs différences. Fernando Pessoa deviendra <> pour grand nombre d'intellectuels, de critiques, de littérateurs, de simples lecteurs.
<<&#160;Nombreux sont ceux qui vivent en nous&#160;;
Si je pense, si je ressens, j’ignore
Qui est celui qui pense, qui ressent.
Je suis seulement le lieu
Où l’on pense, où l’on ressent..&#160;>>
—&#160;Version du je est un autre
de Ricardo Reis, double philosophe de Fernando Pessoa.
Prolifique et protéiforme, Pessoa est un auteur majeur de la littérature de
dont le succès mondial croissant depuis les années quatre-vingt a été consacré par la . Son oeuvre, dont de nombreux textes écrits directement en anglais, a été traduite dans un grand nombre de langues, des langues européennes au chinois. Des hommes de thé?tre, des chorégraphes, des compositeurs se sont désormais emparés de cette oeuvre très riche pour des spectacles. Le cinéma également a produit des films inspirés par ce poète.
Pessoa a la singularité d'être simultanément un écrivain anglophone. En volume, approximativement un dixième de sa production est anglaise, nonobstant l'apport qualitatif de cette production à la littérature. ?levé à , capitale du
, brillantissime dipl?mé de l' en , c'est en tant que dramaturge
qu'il y commence en
le métier d'écrivain et en tant que poète anglais qu'il le poursuit jusqu'en
natale. De son vivant, sa production en portugais a été principalement celle d'un
et les poèmes portugais qu'il a alors donnés l'ont été bien souvent pour le service de cette critique.
Pessoa a aussi écrit, souvent à des dates inconnues, en fran?ais, langue de la relation privilégiée avec une mère réinventée par delà les conflits familiaux,. Cinq dossiers de ses archives regroupent ses poèmes fran?ais, sa prose fran?aise et les traductions qu'il a faites de ses poèmes anglais. De cette production, seuls trois poèmes ont été publiés&#160;:
, Aux volets clos de ton rêve épanoui, Le sourire de tes yeux bleus. Les poèmes fran?ais de Pessoa, tel Je vous ai trouvé, ressemblent plus souvent à des chansons.
Le portugais deviendra, cependant, la langue de sa grande créativité, la perfection de son anglais donnant en revanche à celui-ci un air factice. Il affirmera avec force <> alors même qu'il ne cessera de penser en anglais, passant naturellement d'une langue à l'autre au cours d'un même écrit.
Les cendres de Fernando Pessoa, monument de la littérature, ont été transférées en
pour le centenaire de sa naissance au
à une centaine de pas de
La fameuse malle, devant la <> de l'écrivain.
du centenaire.
De son vivant, Fernando Pessoa a régulièrement écrit dans des revues littéraires portugaises dont celles qu'il a créées. En outre, il a fait para?tre en anglais deux ouvrages mais sa mort prématurée ne lui a laissé le temps de publier qu'un seul livre en portugais, qui eut toutefois un succès retentissant&#160;: le recueil de poèmes , en .
? sa mort, on découvrit, enfouis dans une malle, 27&#160;543 textes que l'on a exhumés peu à peu. Le Livre de l'intranquillité n'a été publié qu'en 1982 et son Faust en 1988. Tous ces manuscrits se trouvent depuis
Son apport à la
a été comparé au cours de l'hommage national officiel rendu le jour anniversaire de sa naissance, en , à celui de .
Le nom ou l'image-symbole de Fernando Pessoa ont été donnés à de nombreuses institutions portugaises. Depuis , il existe une
Alexander Search, Un souper très singulier inédit en langue originale (nouvelle
écrite en
en anglais d'environ 60 pp).
Tsarkresko, in M.L. Machado de Sousa, O Horror na Literatura Portuguesa, Instituto de Cultura Portuguesa, Lisbonne, 1989 (conte
en anglais).
Le vainqueur du temps, inachevé, in Textos Filosóficos, vol. II, ?tica, Lisbonne, 1968 (conte métaphysique).
Bernardo Soares, , ?tica, Lisbonne, 1982 ( ).
Fables pour les jeunes nations, Pessoa Inédito, pp. 266-270, Livros Horizonte, Lisbonne, 1993
(cinq fables auxquelles s'ajoute Soie rose, parue in
n?1, Lisbonne, 4 avril 1915).
Le Pèlerin, Mealibra n? 23, ,
(Portugal), 2009 (nouvelle d'environ 88 pp).
Le Banquier anarchiste, Contempor?nea, Lisbonne, 1922 ( social).
Marcos Alves, inachevé, in T.R. Lopes, Pessoa por Conhecer - Textos para um Novo Mapa, Estampa, Lisbonne, 1990 (portrait psychologique).
Quaresma, déchiffreur, , Lisbonne,
pages (nouvelles policières).
Fernand Pessoa en flagrant délitre vers 1928.
?lvaro de Campos, Ultimatum,
no&#160;1, Lisbonne, 1917.
?lvaro de Campos, Notes en mémoire de mon ma?tre Caeiro, in Textos de Crítica e de Interven??o, ?tica, Lisboa, 1980 (étude littéraire posthume rassemblant autour d'articles publiés du vivant de l'auteur sous ce titre des manuscrits portant sur le même sujet).
António Mora, Introduction à l'étude de la métaphysique, titre prévu par l'auteur d'un essai dont divers manuscrits écrits sous divers hétéronymes à différentes époques font la substance, in Textos Filosóficos, vol. I & II, ?tica, Lisbonne, 1968.
António Mora, La morale, titre prévu par l'auteur d'un essai dont la substance (morale de la Force, morale de la Domination de soi, morale de l'Idéal, l'Humilité, l'Ascétisme) a été retrouvé dans divers manuscrits, in Textos Filosóficos, vol. I, p. 226, ?tica, Lisbonne, 1968.
António Mora, Le retour des dieux, inachevé, in G.R. Lind & J. do Prado Coelho, Páginas ?ntimas e de Auto-Interpreta??o, ?tica, Lisbonne, 1996 ( d'un retour à une religion ).
Bernardo Soares ou baron de Teive, L'éducation du , Assirio & Alvim, Lisbonne, 1999 (essai sur le ).
Chronique de la vie qui passe in M.I. Rocheta & M.P. Mor?o, Ultimatum e Páginas de Sociologia Política, ?tica, Lisbonne, 1980
(recueil des articles parus dans cette rubrique du
Erostratus in Páginas de Estética e de Teoria Literárias, ?tica, Lisbonne, 1966 (essai sur la création littéraire).
Recueil de critiques d' parus dans la presse, Páginas de Pensamento Político, vol. II, ,
(Portugal), 1986.
Lisbonne: ce que le touriste doit voir, Livros Horizonte, Lisbonne, 1992.
Le Paganisme Supérieur, titre prévu par l'auteur d'un recueil d'articles ésotériques et métaphysiques parus dans diverses publications posthumes.
Théorie de la République aristocratique, titre prévu par l'auteur d'un essai dont des articles parus de son vivant dans des journaux et des manuscrits de nature sociologique et politique parus dans diverses collections posthumes font la substance.
De la dictature à la république, inachevé, in M.I. Rocheta & M.P. Mour?o, Da República (1910 - 1935), ?tica, Lisbonne, 1979 (histoire politique du Portugal moderne).
Le sens du , inachevé, in M.I. Rocheta & M.P. Mour?o, Da República (1910 - 1935), ?tica, Lisbonne, 1979.
Le préjugé des révolutionnaires, inachevé, in M.I. Rocheta & M.P. Mour?o, Ultimatum e Páginas de Sociologia Política, ?tica, Lisbonne, 1980.
Cinq dialogues sur la tyrannie, inachevé, in M.I. Rocheta & M.P. Mor?o, Ultimatum e Páginas de Sociologia Política, ?tica, Lisbonne, 1980 (défense de la liberté individuelle et dénonciation de la dictature).
Commerce et civilisation, traduit du portugais par Simone Biberfeld et Parcidio Gon?alves, ?ditions de la Différence, Paris, 2012
, 1? ed., 1934, troisième et dernier recueil de Pessoa publié de son vivant après ceux parus en anglais en 1918 et en 1921 (hormis son manifeste Ultimatum, les poèmes de la revue Athéna, les textes parus dans Orpheu et Contempor?nea, ainsi que ses nombreux articles...)
, Império, Lisbonne, 1934.
, trente deux quatrains.
, titre prévu par l'auteur du recueil paru épars en éditions posthumes
Poésies, ?tica, Lisbonne, 1942 (reprend en sus les poèmes parus en revue du vivant de l'auteur).
Poésies inédites, ?tica, Lisbonne, 1956.
OEuvre poètique, José Aguilar, , 1960.
Nouvelles poésies inédites, ?tica, Lisbonne, 1973.
OEuvre poétique et en prose, vol. I, Lello, Porto, 1986.
Patés d'un go?t populaire, ?tica, Lisbonne, 1965.
Pessoa inédit, Livros Horizonte, Lisbonne, 1993 (poèmes ).
Le Gardeur de troupeaux in
& , Poemas de Alberto Caeiro, ?tica, Lisbonne, 1946.
Le Berger amoureux in
& , Poemas de Alberto Caeiro, ?tica, Lisbonne, 1946.
Autres poèmes et fragments, titre prévu par l'auteur de poèmes parus en éditions posthumes
Fragments in T. Sobral Cunha, Pessoa por conhecer - Textos para um novo mapa, Estampa, Lisbonne, 1990.
Poèmes inconnus in T. Sobral Cunha, Poemas Completos de Alberto Caeiro, Presen?a, Lisbonne, 1994
(Certains étaient parus dans Athena,
ou l'édition de 1946).
Le Retour des Dieux, titre prévu par l'auteur de poèmes
parus dans diverses publications posthumes.
Livre premier,
no&#160;1, Lisbonne, 1924
Odes, ?tica, Lisbonne, 1946.
Poèmes, , Lisbonne, 1994.
no&#160;1, Lisbonne, 1er trimestre 1915.
Ode triomphale,
no&#160;1, Lisbonne, 1er trimestre 1915.
Ode maritime,
no&#160;2, Lisbonne, 2e trimestre 1915. Réédition (France)&#160;: Ode maritime et autres poèmes, traduit du portugais par Dominique Touti et Michel Chandeigne, présenté par Claude Michel Cluny, éd. bilingue, , coll. <>, Paris, 1990.
Poésies d'?lvaro de Campos, ?tica, Lisbonne, 1944.
Livre de vers, Estampa, Lisbonne, 1993.
in T.R. Lopes, Pessoa por Conhecer - Textos para um Novo Mapa, Estampa, Lisbonne, 1990.
<<&#160;Le point central de ma personnalité, en tant qu’artiste, c’est que je suis un poète dramatique.&#160;>>
—&#160;Pessoa s'expliquant dans une lettre à un jeune universitaire.
Le marin, drame statique en un tableau,
no&#160;1, Lisbonne, 1er trimestre 1915.
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Huit poèmes anglais inédits in G.R. Lind, Estudos sobre Fernando Pessoa, , Lisbonne, 1981.
30 poèmes non hétéronymiques, certains fragmentaires, écrits entre
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Here lies who thought himself the best
Of poets in the world'
In life he had not joy nor rest.
Alexander Search, 1907.
and the politicical situation in Portugal.
The philosphy of .
The mental disorder of
Selected Poems by Jonathan Griffin - Penguin Poetry (&#160;)
Le temple de Janus in Pessoa Inédito, Livros Horizonte, Lisbonne, 1993.
Le reste de la prose anglaise de Pessoa ou ses
anglais n'est pas organisé (correspondance, notes diverses, brouillons...)
Notes en souvenir de mon ma?tre Caeiro
Chronique de la vie qui passe (oeuvres en prose en dehors du Livre de l'intranquillité)
Ode maritime et autres poèmes ()
Le Gardeur de troupeaux et les autres poèmes d'Alberto Caeiro avec Poésies d'Alvaro de Campos ()
Erostratus (Erostrate)
Bureau de tabac, traduit par Adolfo Casais Monteiro et Pierre Hourcade, ed. bilingue,éditions Inquérito Limitada, 1952.
Ode Maritime, préface et traduction d'Armand Guibert, éditions Seghers
Bureau de tabac et autres poèmes, préface et traduction d', éditions Caractères, 1955.
Le Gardeur de troupeaux et les autres poèmes d'Alberto Caeiro, traduit par Armand Guibert, ?ditions Gallimard, collection blanche,
Visage avec masques, poèmes des principaux hétéronymes, traduits et présentés par Armand Guibert, Alfred Eibel éditeur, Lausanne,1978, (&#160;), 228 p.
Antinoüs, préfacé et traduit par Armand Guibert, éditions Fata Morgana, collection Dioscures, 1979, 64 p.
Le Gardeur de troupeaux, traduit par Rémy Hourcade et , 1986. E.O (?ditions Unes)
L'Ode triomphale & douze poèmes de la fin d'Alvaro de Campos, traduits par Rémy Hourcade et , éditions Royaumont, 1986, non paginé.
Cent cinquante-quatre quatrains, traduit et préfacé par Henry Deluy, 1986 (?ditions Unes)
Le Livre de l'inquiétude, traduit et préfacé par Inês Oseki-Dépré, 1987. E.O (?ditions Unes)
Le Gardeur de troupeaux et autres poèmes, présentés et traduits par Armand Guibert, Poésie/Gallimard, 1987, (&#160;), 288p.
Alvaros de Campos, choix de poèmes traduits par Rémy Hourcade et Emmanuel Hocquard, éditions Royaumont, 1988, 64 p.
Quatrains complets, traduit et préfacé par Henry Deluy, 1988. E.O (?ditions Unes)
Bureau de tabac, préface de Adolfo Casais Monteiro (1952) et postface de Pierre Hourcade (1975), traduit par Rémy Hourcade, 1993 - édition définitive (?ditions Unes)
Ultimatum, 1993 - traduit par Michel Chandeigne et Jean-Fran?ois Vargas E.O (?ditions Unes)
Opium à bord, traduit et préfacé par Armand Guibert, 1993 - nouvelle édition (?ditions Unes)
Sur les hétéronymes, traduit et préfacé par Rémy Hourcade, 1993 - édition définitive (?ditions Unes)
Quaresma, déchiffreur, 2010
Histoires d'un raisonneur, traduit de l’anglais par Christine Laferrière et du portugais par Michelle Giudicelli, 2014 (Christian Bourgois)
Publiés dans la collection <> (), sous le titre OEuvres poétiques, préface par , traduction, notices et notes de .
Fernando Pessoa, José Blanco, Pessoa en personne, Paris, La Différence, 1986, rééd. coll. "Minos", 2003.
Correspondance avec , Cartas de Amor, ?tica, Lisbonne, 1978.
Correspondance avec , Cartas de Fernando Pessoa a Armando C?rtes-Rodrigues, Confluência, Lisbonne, 1944.
Correspondance avec , Cartas de Fernando Pessoa a Jo?o Gaspar Sim?es, Europa-América, Lisbonne, 1957.
Correspondance diverse in Escritos ?ntimos, Cartas e Páginas Autobiográficas, Europa-América,
(Portugal), 1986 & in Pessoa Inédito, Livros Horizonte, Lisbonne, 1993.
&#160;: Pessoa em pessoas (, 1997)
&#160;: Leve leve muito leve - Rêves et déambulations d'après Fernando Pessoa (, 2003)
&#160;: Do vale a montanha, poème de 1932 dans Mensagem chanté sous le titre de Cavaleiro monge dans Fado curvo (2003)
Jean Lefaux&#160;: Pessoa l'inquiéteur (Zaradoc, 1990) ()
Beno?t Laure&#160;: L'ami poète (2004)
imaginant une rencontre poétique entre le poète portugais Fernando Pessoa et l'Argentin
Son nom de famille, qui signifie <>, comme
sauvé de l'ogre , et qui vient du mot latin signifiant <>, était orthographié Pess?a sur son acte de naissance. L'accent circonflexe fut supprimé par lui-même le 4 septembre 1916 après une réforme ultérieure de l'orthographe portugaise. Cet acte hautement symbolique voulait marquer une renaissance personnelle à la modernité et un engagement pour la modernisation soutenue par la nouvelle république du . Persona en latin, person en fran?ais (cf. J.-P. Gibert, Usages de l'?glise gallicane concernant les censures et l'irrégularité, p. 695, Jean Mariette, Paris, 1724.), pessoa en portugais,
en anglais et en breton, désigne le titulaire d'un personnat,
attribué au chef de paroisse (Cf. Dictionnaire de L'Académie fran?aise de 1694). Habituellement, le person était donc également . Dans les paroisses où siégeait un , un
ou un de ses représentants, la
d'?me revenait à ce dernier et le person, déchargé du titre de , se contentait d'un bénéfice mineur, amputé d'une part du personnat. Dans ce cas, il était un membre du
ne dépendant pas
de l'évêque ou de l'abbé à la différence des autres
qui tiraient leur
de celui-ci.
Chansons et traductions de ses propres oeuvres, accessoirement correspondance, réflexions personnelles et notes de travail...
(Soi-même comme un autre, p. 25, Paris, Seuil, 1990) caractérise la conscience moderne comme <>. La subversion de la
de l'homme transparait explicitement dans le projet de Pessoa quand il écrit par exemple <>.
Au delà de la
entre "pas" et "non" (et "nom" puis "personne"...), il s'agit peut être d'une réminiscence de l'histoire d'un
de la famille de .
Sise à l'angle de
street et de
street, renommées depuis 2008 respectivement avenue du Docteur Pixley KaSeme et avenue Yusuf Daddoo. L'église paroissiale a été démolie avec son séminaire et reconstruite dans le quartier excentré de Greyville en , puis, en , reléguée dans le quartier septentrional de Morningside, 212 Florida road.
Outre Madalena Henriqueta, née à
le 22 octobre , mourra prématurément une autre demi-soeur, Maria Clara, née en ao?t , morte à deux ans.
"Hillier did first usurp the realms of rhyme...". Quatre autres, sous le même pseudonyme, suivront de février à juin , , To England I, To England II et Liberty
L'ibis est l'oiseau de , dieu des . L'espèce
était aussi un souvenir de l'enfance au Natal.
Une nouvelle poésie portugaise considérée du point de vue sociologique.
Rechute. et Une nouvelle poésie portugaise considérée sous son aspect psychologique.
, , , , , , , , , , , , , les peintres , ...
Une autre revue rendra hommage à cette tentative éditoriale de 1914 en adoptant le nom de
Outre l'influence déterminante sur le
littéraire et Pessoa en particulier du , P.M. Pinho Martins (opus cité, p. 45) note la riche correspondance d', très proche collaborateur de Fernando Pessoa, échangée avec
et surtout la présence du couple de
au Portugal durant la guerre, en 1915, c'est-à-dire durant le temps que Fernando Pessoa avait pris la direction de la revue .
Orphelin se dit ?rf?o en portugais. Fernando Pessoa, orphelin à cinq ans, appelait sa bien aimée Ophelina.
Il a écrit dans une lettre citée dans
du 9 juillet 1915 que le tramway qui faillit tuer en plein coup d'état (14 mai)
et la démocratie marquait l'avénement du futurisme à <>. Fernando Pessoa échappera aux poursuites en invoquant un état d'ébriété.
Les titres un peu ronflants donnés à chacun donnaient un fa?ade de sérieux à une revue qui se voulait canular. Par exemple, l'<> était mineur.
Après avoir annoncé par courrier son suicide et rédigé un faire part à la seule femme qu'il avait connue, le jour fixé, il enfila un smoking, re?u à l'heure convenue José Araújo et donna à celui-ci le bref spectacle des contorsions de son corps causées par l'absorption du contenu de trois flacons de
(cf. entre autres A. Rodrigues, Jorge Barradas, ch. V, Casa da Moeda, Lisbonne, 1995).
Le titre est une référence à l' par l' au
en imposant la cession de la future
et donc la scission des territoires portugais de l' et du . Après la perte du , cette perte a signé le repli du Portugal sur lui même et le bouleversement de sa politique intérieure pour des décennies.
, comme le préconiseront les , , , , , , , , , , .
Le texte éparpille le mot <> entre tous les noms propres évoqués.
Félix, Valladas & Freitas, Lda.
Olisipo est le nom antique de Lisbonne
Mer portugaise qui sera repris dans , Le fiston à sa maman, Lisbon revisited, le poème anglais Spell (mars )...
Fernando Pessoa, contempteur tant de l'autoritaire
accusé d'avoir brimer les étudiants et favoriser le
, se définit lui même comme un libéral conservateur, monarchiste par principe, républicain par pragmatisme, radicalement opposé au conservatisme réactionnaire qui triompha au Portugal (Cf. F. Pessoa, fiche autobiographique, opus cité infra).
Henriqueta Madalena, née le 27 novembre . Ses deux demi-frères ont également survécu, Luís Miguel, né en janvier , et Jo?o Maria, né à
en janvier
alors que la famille voyageait en métropole.
Publiée par le Centre d'Action Nationale (Núcleo de Ac??o Nacional).
Primeiro estranha-se, depois entranha-se. Le marché fut aussit?t réfermé par le gouvernement portugais.
D'après la fiche signée de sa main qu'il a laissé peu avant sa mort (ref. supra), il avait franchi à la fin de sa brève vie les trois premiers des douze grades de l'ordre et était donc qualifié de <>.
Toute l'attirance exercée sur Fenando Pessoa par la ma?tresse d'alors du ma?tre transparait dans un . C'est peut être la raison de l'interruption de sa correspondance amoureuse avec Ophélie.
Le Dr. Dr. Quaresma. Quatre ébauches ont été retrouvées dans les manuscrits de Pessoa, Le cas Vargas, Une lettre magique, Le vol de la ferme viticole, Le cas de la fenêtre étroite.
Je n'ai pas la connaissance de ce que demain apportera, expression d'un rapport au monde, d'une quête initiatique de la connaissance d'une altérité , d'un au delà océanique qui aura empli de paroles toute sa vie.
La belle famille a fait dispara?tre la correspondance adressée à sa mère habitant
alors qu'il s'était lui même installé à .
A very original dinner
Moi, le Docteur, L'?ne et les deux rives, La grêle, Le secret de Rome, Si vis bellum para pacem
<> est un jeu de mots entre <> enfantins du poète et <> au sens d'étalement de l'encre par une plume maladroite et une allusion aux misérables p?tés de maisons de l'habitat populaire.
Opiaro traduit parfois par Opium à bord
The mad fiddler
<> (F. Pessoa, Páginas Intimas e de Auto-Interpreta??o, p. 159, ?tica, Lisbonne, 1966)
<<&#160;O terres du Portugal
O terres où je naquis
Pour autant que je vous chéris
Inde a ma préférence.&#160;>>
Exemple de poèmes en portugais datant de cette époque,
Une de mes complications mentales (...) est la peur de la folie, laquelle, en soi, est déjà de la folie. (...) Des impulsions, tant?t criminelles, tant?t démentes, qui arrivent, au milieu de ma souffrance crucifiante, à une tendance horrible à l'action, une terrible muscularité, je veux dire ressentie dans les muscles, – ce sont des choses fréquentes en moi, et leur horreur et leur intensité – maintenant plus grandes que jamais en nombre comme en intensité─ sont indescriptibles (1908, ref. citée)
<> (ref. citée).
Cf. article
V.g. les avant derniers vers de l'Ode triomphale
"Hup-lá, hup-lá, hup-lá-h?, hup-lá!
Hé-la! He-h?! H-o-o-o-o!
Z-z-z-z-z-z-z-z-z-z-z-z!".
<<&#160;Et dont les filles de huit ans — Comme c'est beau, oui j’aime ?à!
Masturbent des hommes d'allure respectable au détour d'un escalier.&#160;>>
Cf. le poème
dans la base de données du fonds Pessoa de la
Cf. en ligne .
Cf. en ligne
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T. Rita, texte de présentation in F. Pessoa, Le privilège des chemins, José Corti, Paris, 1990, .
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Note 31-95 de l'inventaire des archives anglaises Pessoa in A. Terlinden, Fernando Pessoa: the bilingual portuguese poet, p. 200, Facultés Universitaires de Saint Louis, Bruxelles, 1990 .
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(version italienne de la biographie publiée en portugais par l'espagnol ).
Crespo (supra) cité par Bréchon (opus cité) .
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